Contrefaçon, piétons et communisme

Publié le par Vuille

- La police du commerce de Shanghai a décidé de faire le ménage dans les magasins qui, à moins d'être de somptueuses boutiques de la rue Nanjing, ne vendent par définition que des copies de marques connues (le pire étant le Fake Market, mais maintenant, officiellement, c'est fermé). Toutes les 40 marques occidentales figurant sur la liste ci-dessous ne doivent pas être vendues dans lesdits magasins. J'ai pas trouvé du Coco Chanel ou du Christian Dior, mais le sac Louis Vuitton est toujours très à la mode auprès des jeunes dont le revenu mensuel ne doit pas dépasser la moitié du prix dudit sac...

- La vie du piéton à Shanghai n'est pas facile. Même sur les trottoirs il n'a pas vraiment sa place: les trottoirs, on y mange, on y répare son vélo, on y nettoie sa voiture, on y fait tous les commerces ou on y fait ses besoins mais on n'y passe pas vraiment toujours. Quant aux passages piétons pour traverser les routes, ne vous fiez pas au feu vert (quand il y en a): les véhicules sont toujours prioritaires. Alors pour mettre de l'ordre dans tout ça, ils ont créé des agents de circulation qui vous sifflent lorsque vous ne respectez pas la signalisation. Bon, sur la photo, c'est vrai qu'ils ne sont pas très actifs.

- Vestiges du système communiste, j'ai trouvé à Shanghai beaucoup d'emplois qui ne me semblent pas remplir les critères de rentabilité capitalistes. Dans les magasins, vous avez au moins une vendeuse à disposition par rayon. Dans le bus, il y a souvent une employée chargée d'encaisser la course. Devant chaque groupe d'immeubles, il y a au moins un gardien qui me paraît pas garder grand chose. Et dans le parc de People Square, une ribambelle de peintres pour une toute petite barrière (y en avait encore 4 derrière moi). Allez, on s'encourage, chacun son barreau !

Publié dans Brèves de comptoir

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