Le syndrome du trappeur canadien ?
Ça se passe au Canada, c’est l’automne, et il y a un trappeur qui vient de s’installer dans une région qu’il ne connaît pas. Il fait de plus en plus froid, comme ici, mais au Canada, ça ne rigole pas, surtout dans le Nord. Alors il commence à couper du bois pour l’hiver. Il fait son petit tas, puis il se demande s’il en a assez ou pas assez... Il voit un vieil Indien qui fume son calumet, et il va lui demander "est-ce que tu penses que l’hiver sera rude" ? L’Indien lui dit : "Oh ! faut être prudent, toujours, avec les hivers, mais c’est un peu tôt pour dire..." Alors, voyant l’Indien un peu sceptique, il va recouper un peu de bois, puis il retourne voir l’Indien quinze jours après et lui demande : "Alors qu’est-ce que tu en penses, maintenant, as-tu des signes?"; "Ah ! dit l’Indien, ça va tout de même être un hiver un peu froid..." Alors, là, le trappeur en coupe un bon coup, et puis il se dit, si j’en coupe trop, il m’en restera pour l’année prochaine. Alors, il va revoir le vieil Indien, et lui dit : "alors, tu as du nouveau ?", et là, le vieil Indien lui dit "ouh la la ! qu’est-ce qu’on va déguster !..." Alors le trappeur lui demande : "mais comment fais-tu pour savoir ? C’est le lichen sur les arbres ?..." et le vieil Indien lui répond : "non, non, mais il y a un vieux proverbe : quand visage pâle couper beaucoup de bois, hiver très rude !". (rires)
Le bois des trappeurs Vuille c'est des chauffages d'appoint (les appartements "standards" chinois au sud du Yangtsé, type 1105, ne sont pas équipés de chauffage central). "Alors, vieux Chinois, j'ai assez acheté ?"