Tokyo Akihabara, les Otaku et les Manga
Le quartier de Akihabara, ou Akiba, c’est la mecque de l’informatique (pour les fans de nouvelles technologies, soit les otaku) et des bandes dessinées japonaises (les manga).
Côté informatique, il n’y a rien à dire, l’offre est énorme. Mais les prix sont trop souvent dans la même fourchette que ceux suisses. Bref, Tokyo Akihabara n’offre finalement pas beaucoup plus d’intérêt que Shanghai Xujiahui.
Akiba a pour principal intérêt d’être la vitrine de l’univers des manga, et de tout l’étrange marché qui va avec. Enfermés dans une société aux codes de conduite rigides, les Japonais semblent en effet rêver une deuxième vie, totalement déjantée, à travers leurs manga.

A Akiba, vous verrez des jeunes filles, en uniforme d’élève (jupe courte, mi-bas et couettes) ou de soubrette, poser le dimanche après-midi dans la rue pour des nuées de fans, mâles sans exception.


Les jeunes filles photographiées incarnent les (très) jeunes héroïnes que l’on retrouve dessinées dans les manga, dont nombre, les sukebe manga, sont érotiques voire carrément pornographiques (par ici nul besoin de passer derrière un rideau dans l’arrière-boutique d’un tabac pour y accéder).

Quelle image de la femme japonaise les manga, si largement diffusés, donnent-ils aux hommes japonais ? Qu’en pensent les vraies élèves, contraintes de porter le même uniforme ? Et leurs parents ?

Côté informatique, il n’y a rien à dire, l’offre est énorme. Mais les prix sont trop souvent dans la même fourchette que ceux suisses. Bref, Tokyo Akihabara n’offre finalement pas beaucoup plus d’intérêt que Shanghai Xujiahui.
Akiba a pour principal intérêt d’être la vitrine de l’univers des manga, et de tout l’étrange marché qui va avec. Enfermés dans une société aux codes de conduite rigides, les Japonais semblent en effet rêver une deuxième vie, totalement déjantée, à travers leurs manga.
A Akiba, vous verrez des jeunes filles, en uniforme d’élève (jupe courte, mi-bas et couettes) ou de soubrette, poser le dimanche après-midi dans la rue pour des nuées de fans, mâles sans exception.
Les jeunes filles photographiées incarnent les (très) jeunes héroïnes que l’on retrouve dessinées dans les manga, dont nombre, les sukebe manga, sont érotiques voire carrément pornographiques (par ici nul besoin de passer derrière un rideau dans l’arrière-boutique d’un tabac pour y accéder).
Quelle image de la femme japonaise les manga, si largement diffusés, donnent-ils aux hommes japonais ? Qu’en pensent les vraies élèves, contraintes de porter le même uniforme ? Et leurs parents ?
