Camps d'extermination chinois [QT]

Publié le par Vuille

La réalité dépasse la fiction ou l'histoire qui bégaie.

La fiction


"The Island" (Le Noyau) est un film d'anticipation américain d'audience manifestement assez large puisque je l'ai vu dans un avion. C'est l'histoire de clones élevés comme du bétail puis enfermés dans un camp souterrain jusqu'à ce qu'on leur prélève leurs organes pour les remettre aux riches hommes et femmes dont ils sont la copie et leur permettre ainsi de guérir ou même de rajeunir. Les riches receveurs ne se doutent pas qu'un vrai être humain vit sous terre avec comme seul rôle d'être un paquet de pièces de rechange : on leur fait croire qu'une technologie révolutionnaire permet de créer des copies conformes d'organes ab nihilo ou presque. Mais peu importe, de toute façon, ce qui compte c'est qu'ils puissent trouver rapidement l'organe dont ils ont besoin.




Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce film dérange. Il fait exploser de manière brutale à la face du spectateur la réalité de l'inégalité sur cette terre, en poussant le bouchon à l'extrême. Mais on en sort indemne en se disant que ce n'est que de la fiction, n'est-ce pas ?

La réalité des "trafics d'organes en Chine"

Vous avez sans doute déjà entendu parler une fois ou l'autre du "trafic d'organes en Chine". Un concept bien vide et bien creux qui finit par ne plus rien vouloir dire.

Et bien soyez curieux, cherchez un peu sur Internet en utilisant les mots "Falun Gong" et "organes" par exemple (vous pouvez le faire depuis les pays libres, en Chine continentale, ça ne marche pas).

Vous apprendrez qu'il est maintenant établi et reconnu par toute la communauté internationale que le régime de Pékin utilise systématiquement les organes des condamnés à mort et qu'il fixe la date des exécutions en fonction des demandes des receveurs. Sur ce point, il y en a qui diront peut-être que le cadavre d'un assassin (s'il n'est pas innocent, bien sûr) n'a plus droit aux mêmes égards qu'un autre être humain.

Là où la réalité rejoint la fiction, c'est lorsqu'on lit que des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong ont tout simplement disparu entre 2002 et 2005 et que leur disparition coïncide avec une croissance sans précédent des greffes d'organes d'origine inexpliquée en Chine. L'ancien secrétaire d'Etat canadien David Kilgour et des avocats défenseurs des droits de l'Homme ont interpellé à ce sujet le congrès américain cet automne.

Techniquement, il n'y a d'ailleurs aucune autre explication aux délais offerts par les Chinois pour la livraison d'un organe (deux semaines contre plusieurs mois ou années en Occident), aux prix cassés pratiqués et à la montée en flèche du très lucratif tourisme de greffes d'organes dans le pays.

Certains témoignages parlent de listes de types immunologiques et sanguins qu'il suffit de cocher avant de patienter quelques heures pour se faire livrer les organes des types et en quantité souhaités. D'autres sites rapportent des histoires de salles d'opérations ambulantes dans lesquelles les adeptes de Falun Gong sont purement et simplement vidés de leurs organes, les abats étant ensuite incinérés.

Les Chinois n'ont pas cloné les hommes et les femmes riches de ce monde comme dans "The Island". Ils n'en sont pas capables car ils n'ont pas la technologie nécessaire. Ils préfèrent encore une fois utiliser leur bon vieux low-tech : vous savez, cette masse grouillante et intarissable de Chinois auxquels le gouvernement a retiré tous les droits.

Dans leurs camps, les nazis récupéraient déjà les cheveux, l'or des dents et faisaient du savon avec la graisse des corps. Encore une fois, les Chinois n'ont rien inventé !
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